On utilise souvent les mots de solvabilité ou liquidité lorsqu’on évoque la solidité des entreprises.
Mais ces 2 termes sont bien différents :
La solvabilité
C’est la capacité d’une entreprise à faire face à ses engagements financiers, donc sa capacité à rembourser ses dettes. Cela se traduit par le fait que son actif (immobilisations, stocks, liquidités…) doit être supérieur à son passif (fournisseurs, dettes…) ou en cas de cessation d’activité, que le passif puisse être couvert par les actifs.
La notion de solvabilité est importante pour les partenaires de l’entreprise à savoir la banques, les fournisseurs, les clients car en cas d’insolvabilité ces partenaires pourraient constater des pertes.
La liquidité
On pourrait résumer cette notion en disant que la liquidité c’est la solvabilité à court terme.
Autrement dit l’entreprise doit pouvoir faire face à ses dettes immédiates (salaires, tva, dettes financières à court terme…) grâce à des liquidités suffisantes et des actifs immédiatement liquides.
Ces notions de solvabilité et de liquidités nous conduisent à avoir un regard sur la structure du bilan et sur le besoin en fonds de roulement (BFR).
Au niveau du bilan, le haut est constitué par des éléments permanents (à l’actif, les immobilisations et au passif les capitaux propres) et le bas du bilan constitué d’éléments non permanents (à l’actif stocks et clients et au passif les dettes d’exploitation).
Lorsque le passif circulant (bas de bilan) ne couvre pas l’actif circulant, on en arrive à la notion de besoin en fonds de roulement (BFR).
Le BFR c’est donc la différence entre « stocks et créances clients » et « dettes fournisseurs ».
Pour les entreprises en forte croissance, Le BFR peut parfois croitre rapidement et devenir une difficulté. A l’inverse, pour des entreprises essoufflées on peut retrouver cette difficulté à cause de délais clients rallongés ou de réduction de délais fournisseurs (perte de confiance).
Chefs d’entreprises, faites-vous accompagner par un spécialiste de la finance d’entreprise.